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  13 avril les tulipes sont en pleine floraison, les cyclamens rescapés du cimetière sont toujours en fleurs, les géraniums commencent.
17 avril J'ai mis en place ce gros plan qui vient de Chicoutimi.
Pour faire un trou de trente ou quarante litres j'ai dû extraire une brouette de gros cailloux. Le jardinage chez moi c'est parfois de la musculation.
25 avril le printemps glorieux. Trois géraniums de Madère en fleurs, un rhodo rouge aussi, et les tulipes sont encore éclatantes. J'allongerai ce parterre l'année prochaine. Quand j'avais mis en place les bulbes je les avais protégés des chats avec des arceaux en osier, qui ont tous pris racines. J'ai de quoi faire une oseraie.
Les géraniums de Madère sont spectaculaires. Vus de près c'est magnifique. Là aussi les abeilles se régalent, mais aussi les fourmis. Je ne sais pas ce qu'elles viennent chercher. Il y en a une qui a l'air de se demander ce qu'elle est venu faire si haut.  

             Le pommier en fleurs

Le prunier a lui aussi quelques promesses de fruits. J'ai constaté la différence que j'ignorais : pêcher et prunier font leurs fleurs d'abord, à coté des feuilles. Les pommiers eux ont leur feuilles d'abord, puis les fleurs arrivent au milieu, les fruits apparaissent donc plus tard.

Le noyer prend son temps et fait ses fleurs mâles d'abord.

Derrière la maison le pêcher a fait ses premiers fruits. J'espère qu'ils iront à maturité.

Le pommier elstar, lui, est couvert de fleurs et les abeilles et bourdons se régalent. Les abeilles accumulent le pollen sur leurs pattes postérieures, on dirait qu'elles ont des bottes jaunes.

 
 

2 août - Mon petit potager est envahi de plants de tomates, et d'un genre de citrouille. Tout cela s'est semé tout seul, avec le compost.

C'est la fin des courgettes, il en reste une que je laisse murir pour fournir les graines de l'année prochaine.

    
12 août

Les restes de murs montés avec de la terre au lieu de ciment menacent ruine. Ce bout là m'inquiétait le plus, des pierres tombaient de temps en temps et je craignais un éboulement important. Je me suis décidé à rechercher l'aide d'un maçon. Une annonce sur le Bon Coin a eu quatre réponses dans la matinée, de Brest, Plouveventer, Plougerneau et même Rennes ! J'ai embauché celui de Plougerneau, qui s'est révélé un travailleur actif et compétent. Il travaillait vite, sans aucune pause. Du coup je l'ai payé 15 € de l'heure au lieu de 12 convenu, il faut récompenser les mérites. En deux fois trois heures il a fait beaucoup mieux que je n'aurais fait en trois semaines ! Coût total 140 €.

Avant
Le 11 à 9 h 47
10 h 17
11 h 10
  La première photo à gauche avant travaux. J'avais dégagé le pied et posé une première grosse pierre comme fondation.

Le 12 à 9 h 18
9 h 19
11 h 30  terminé
   
Me voilà rassuré et satisfait. Le mur garde un aspect ruine mais ne risque plus de tomber.
Septembre
Le problème des murs n'étant pas complètement réglé, je me suis dit "Profites pendant que tu es encore jeune pour t'en occuper !"
J'aurais pu faire appel de nouveau au maçon, mais je ne déteste pas ce genre de défi.
Pour commencer il fallait une bonne fondation à mon pilier, donc une pierre très lourde.  Le 1er 17 h 13 La voilà en place.
17 h 43		 On m'a livré une tonne de granulés
de bois. Pour varier les plaisirs
je transporte une douzaine de sacs
de temps en temps.		 Le pilier monte doucement.
le 2 à 17 h 21
Le 5 c'est la canicule. Il fait 25° à l'ombre,
mais avec 78% d'humidité température ressentie 30°. 		Je travaille à l'abri d'un parasol,
et je fais des pauses à l'ombre du mimosa 		Le soir le pilier est presque suffisant.
  Le travail est presque fini et je peux me débarrasser de pas mal de cailloux.
Deux voyages à la déchetterie ont bien réduit le tas et ce coin commence à ressembler à un jardin.