2 février Je n'ai pas pris de photos lors de ce séjour chez Anne puis chez Perrine, à l'occasion du passage sur le billard d' Ewen. Voici Minou, qui est trop malade pour rester seul et qui m'a accompagné. Il est bien sage et dort tout le temps ou presque.
Constance avec mon portable, je crois qu'elle joue au backgammon. |
 |
 |
Depuis mon retour Minou ne va pas mieux. Le traitement donné par le vétérinaire depuis près d'un mois n'a pas suffit. Le 18 février retour chez le veto qui fait une prise de sang, découvre qu'il a le sida du chat, et sans doute plus très longtemps à vivre. Sur ces photos du 21 février il est très affaibli, ne peux plus manger une seule bouchée, ni boire. Il ne peux plus aller à sa litière et titube quand il essaie de se lever. Heureusement il ne se plaint pas et ronronne quand je le caresse. Mais je ne veux pas le laisser mourir de faim et de soif, alors le soir je l'achève sans douleur ni angoisse. |
 |
 |
La maison était vraiment trop triste sans aucun compagnon, alors cinq jours après la mort de Minou je suis allé à la SPA chercher un autre chat. Expérience émouvante de voir tous ces abandonnés attendant un nouveau maître. Ils étaient une vingtaine dans un grand enclos grillagé, dans deux petits chalets avec quelques vieux canapés et fauteuils. Un jeune tout noir m'a accueilli tout de suite en réclamant des caresses et en ronronnant comme une turbine. Deux autres ont suivi de près, un persan avec des yeux orange, et un très moche mais avec des yeux magnifiques et avides d'affection. Difficile de décider, finalement j'ai choisi le premier. Il a huit mois, c'est un mâle avec un beau poil fourni et doux. Il adore les caresses, il arque le dos et ronronne dès qu'on le touche. Mais il ne fait que ce qu'il veut et est déjà le difficile pour les repas, quel culot quand on sort de l'orphelinat ! Il s'appelait Berlioz, ce que je trouve prétentieux, et que j'ai transformé en Bébert. |
Il prend ses aises maintenant, mais les premiers jours il se cachait. Une chose remarquable il a appris tout de suite à faire
ses besoins dans la litière, alors qu'il n'avait jamais connu ça. Pas une saleté. |
 |
Bébert découvre petit à petit la maison mais il n'a pas encore osé aller à l'étage.
Il a mis plusieurs jours à se décider à sortir, et rentre en courant dès qu'il entend un bruit. C'est drôle de le voir explorer tout doucement de plus en plus loin.
Au passage, le mimosa est en fleurs pour la première fois. Mais il a un air penché depuis la dernière tempête |
 |
 |
|