Puzzles

La folie des puzzles

Quand j'étais petit les jeux de patience, qu'on appelle maintenant puzzles, faisaient partie de nos loisirs préférés. C'est Maman qui nous avait initiés. Le jeu de patience était la deuxième étape après les cubes. Il faut trouver l'image et la forme. Je me souviens de jeux à grands morceaux, dont les images étaient magnifiques, pas du tout bébêtes. Il y avait une belle série des rois de France. Maintenant on croit qu'un enfant ne peut apprécier qu'une image avec des couleurs vives, montrant des personnages rigolos. C'est méprisant.
Le morceau de bravoure c'était le château d'Ussé. 1 500 morceaux je crois, dont deux ou trois cents de bleu ciel. Maman l'avait reçu en cadeau de Papa à son premier séjour en Afrique, et il n'y avait pas d'image sur la boîte! Nous le refaisions de temps en temps et il nous fallait plusieurs jours, en s'y mettant tous, sauf Papa qui était nul ;-)).

"Les enfants de chœur s'amusent" doit avoir plus de 100 ans. Nous l'avons fait souvent. Il manquait un morceau et plusieurs autres étaient bien abimés. Je l'ai restauré à peu près.

Une rue à Montmartre.
J'ai calé après un mois d'efforts. C'est un Wilson, je déteste ces puzzles dont les morceaux ne s'imbriquent pas. Tout bouge dès qu'on touche.

Expérience curieuse pourtant.

La mappemonde. Splendide 4 000 pièces.
Très intéressant. C'est à Perrine que je dois ce merveilleux cadeau.
Trois mois et demi de plaisir.
Je m'aidais de l'ordinateur en cherchant sur Google earth,
quand j'avais un nom de lieu. Je me demande si je ne vais pas le refaire et le conserver, collé, au lieu de le défaire aussitôt comme d'habitude.

Du coup la passion du jeu de patience m'a repris, magnifique! Maintenant j'en fais deux ou trois par mois.