Croisière sur le Bou el Mogdad

Pour changer des croisières COSTA rien ne vaut une escapade au Sénégal. Nous y sommes donc partis pour nous réchauffer car nous avions entendu parler du Bou el Mogdad, un vieux paquebot de 70m pour 40 passagers.

Acte1 Vive les vacances.
Il faisait 2°C lorsque nous avons fait nos valises et rejoint Roissy avec joie, mais les soucis n’ont pas tardé. Trouver la bonne porte dans cette immense aérogare n’est pas une mince affaire: procédure d’embarquement-contrôle des billets-contrôle bagages et sécurité, attente pour embarquement Nous avons eu du mal à en sortir. C’est au moment de franchir la dernière porte que je me suis aperçu que je n’avais plus mon passeport. Nous avons dû refaire le circuit. La police ne l’ayant pas trouvé. Elle me retient à son bureau pour s’assurer sans doute que je ne suis pas un terroriste. Panique! l’heure tourne, et on refuse de me laisser sortir. Je suis obligé de m’échapper en sauvage, courant et criant que je dois prendre l’avion ! Dépité je reviens à l’embarquement et je vois de loin que Colette attend avec le steward qui avait fait de nombreux appels par haut-parleurs. Bonne surprise, le passeport était dans son sac. Nous avons enfin pu embarquer avec vingt minutes de retard. L’équipage nous a offert le champagne avec un grand sourire.


Acte2 Vive le Sénégal.
Bien assis dans un fauteuil je retrouve le sourire. L’avion décolle enfin et le vol se passe sans problème. Il ne reste qu’à prendre la route avec les sept passagers d’un minibus. On plaisante dans une ambiance festive. La nuit tombe peu à peu, il est bientôt minuit quand le chauffeur s’arrête. Une petite pause qui nous fait du bien et l’on regarde passer de nombreux poids lourds. Surpris par la longueur de la pause nous apprenons que la circulation leur était réservée de 18h à 6h du matin et que nous ne pourrions repartir avant 6 heures. Il faisait froid et nous étions serrés comme des sardines Au petit matin nous débarquons à Podor. Le temps de prendre un petit déjeuner et de se reposer dans la chambre qui nous avez été réservée. Nous aurons encore 2 ou 3 heures pour rejoindre le bateau. Un peu vielle peau mais une belle allure quand même. Vu de près on compte une dizaine de couches de peinture pour l’étanchéité.
Ps : une chambre luxueuse nous avait été réservée pour rien car le Bou el Mogdad nous attendait à bord

Acte3 à bord.

Vu de loin le Bou el Mogdad a de l’allure et l’intérieur a un certain charme, Il ne faut pas faire trop attention.

 
Notre cabine, la dernière libre, fait environ 3 x 2,50 m, une grande glace sur le fond en double le volume! Nous étions obligés d’enjamber le voisin pour pouvoir se coucher ou aller au WC ou se soulager par-dessus bord pour le plus chanceux !

 




Au bar, c’est le surnommé « Sarco», très sympathique qui sert à volonté Ty punch ou Caïpis à volonté dans la bonne humeur, sauf Ramadan bien sûr!

 

 

 

 

 

En revanche la salle à manger est belle et grande comme le pont avant avec fauteuils et chaises longues.
 

Nous avons aussi découvert deux salles
de tissus et de livres très bien garnies

 

 

 
Acte 4
Les escales qui n’en sont pas vraiment mais plutôt des promenades à pieds avec barbecues, piques niques ou rencontres dans une école, ainsi que des exposés sans fin sur les rizières gigantesques ou autres en cours d’installation, sans intérêt. Pour le reste il n’y a pas grand-chose à visiter. Le seul bâtiment historique en ruine est une ancienne demeure construite par un colonial. Tout est en mauvais état comme le grand pont qui traversait le fleuve
FIN et retour en France sans problème, sauf qu’il nous a fallu plus d’une heure pour trouver l’aéroport et son aérogare immense mais pas vraiment rempli.